Le secteur de la recherche, malgré quelques initiatives louables, souffre toujours du manque d’une orientation politique, de l’insuffisance des ressources humaines, de logistiques adaptées et d’allocation budgétaire conséquente. Le CNDRS, investi de la mission de la recherche scientifique nationale, ne dispose pas de postes de chercheurs, et son cadre institutionnel est réduit à une direction générale avec 3 postes de professeurs certifiés de lycée, attribués depuis 1984, à 3 enseignants chercheurs.
L’INE, actuel IFERE, rayonnait dans ses recherches pédagogiques, et dans l’élaboration des manuels didactiques, assurée dans le temps avec l’appui de chercheurs expatriés. Aujourd’hui l’IFERE ne dispose que de quelques enseignants chercheurs dont les activités principales sont la formation des enseignants du primaire et du secondaire et celle des encadreurs pédagogiques du primaire et du secondaire
Actuellement, le système national de recherche repose principalement sur trois institutions :
L’état des lieux et l’analyse des activités de recherche développées dans ces différentes institutions font apparaitre :
Les activités de recherche souffrent ainsi de nombreux problèmes de fonctionnement et de financement. Les moyens actuels restent faibles et constituent un handicap sérieux pour le développement d’une recherche répondant aux besoins du pays. Les principales recherches conduites sont en grande partie sans articulation avec l’environnement socio-économique du pays. La dimension de la recherche comme outil indispensable à la prise de décision pour le développement socio-économique n’apparait pas d’une façon constante dans la politique de l’Etat.